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Les résultats définitifs du recensement de mars 1999 chiffrent à 58,5 millions d’habitants la population des 22 régions de métropole. Les régions d’Outre-mer regroupent 1,7 million d’habitants. La région Ile de France est de loin la plus peuplée avec près de 11 millions d’habitants.
Les évolutions démographiques révélées par le recensement de 1999 sont contrastées. Les différences sont davantage liées aux migrations inter-régionales qu’à la simple variation des soldes naturels régionaux de la population. La richesse, la croissance économique et la nature des activités d’une région déterminent souvent son pouvoir d’attractivité.
Les principales tendances confirment l’attraction qu’exercent les régions littorales, notamment celles du pourtour méditerranéen ainsi que celles de l'Ouest et du Sud-Ouest. Certaines régions sont dynamisées par de grands pôles urbains (Rennes, Strasbourg,…). Toutefois, la mobilité résidentielle a tendance à se réduire.
D'une région à l'autre, le volume des flux migratoires est très inégal.
Les mouvements migratoires inter-régionaux se concentrent à 42 % sur l'Île-de-France, région dont l'attractivité s'amoindrit. Parallèlement, les autres régions qui autrefois envoyaient de nombreux migrants en Île-de-France ont une capacité de rétention plus importante. Ce phénomène explique en grande partie la baisse générale de la mobilité inter-régionale.
Ces évolutions démographiques ne sont pas sans conséquence sur les budgets des régions. En effet, la population conditionne la répartition des dotations de l’État, seconde source de revenu des régions ainsi que les besoins en équipements et en services.
Le poids économique des régions
En 2000, 8 régions concentrent plus des deux tiers du Produit Intérieur Brut (PIB) national. Néanmoins, le poids de chaque région dans la production nationale (1) est resté stable depuis 1990. Durant cette période, le développement des services, la diminution de la part de la construction et de l'agriculture se confirment sur l'ensemble du territoire. Cependant les régions gardent leur spécificité productrice. La prépondérance de l'Île de France s'affirme dans la plupart des grands secteurs : services, industrie et construction. Les régions du nord et de l'est demeurent plutôt industrielles et celles du sud sont davantage tournées vers les services. L'agriculture demeure importante dans l'ouest et le centre.
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Méthodologie
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Comptes individuels des régions
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