Le service statistique ministériel de la DGCL, en collaboration avec l'INSEE, l'OFGL et la fédération des élus des EPL, vient de publier une étude permettant de mieux caractériser les entreprises publiques locales (EPL) sur le plan économique et social.
Les entreprises publiques locales (EPL), sociétés anonymes régies essentiellement par le Code de commerce et le Code général des collectivités territoriales, sont des outils au service des collectivités locales qui en sont à la fois actionnaires et clientes, pour réaliser ou gérer de nombreuses missions et services d’intérêt général dans des domaines variés : aménagement, logement, transports, énergie, déchets, tourisme, etc.
Ces acteurs économiques en lien avec les territoires peuvent donc être mis en place par les collectivités locales dans le cadre de leurs compétences pour prendre en charge les activités destinées à leur population.
Représentant en 2022 plus de 1 300 unités légales en France (hors Nouvelle-Calédonie et Polynésie française), elles employaient en 2018 environ 52 000 salariés en équivalent temps plein.
Bien que présentes dans toutes les régions, la moitié des EPL sont concentrées dans quatre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Occitanie et Grand-Est).
Les EPL dégagent en 2018 un chiffre d’affaires global de 13,1 milliards d'euros, une valeur ajoutée de 4,7 milliards d'euros, et un excédent brut d’exploitation cumulé de 1,87 milliard d'euros. Les secteurs en lien avec la construction et les activités immobilières concentrent la moitié du chiffre d’affaires des EPL. Les dépenses d’investissement des EPL atteignent au total 5 milliards d'euros, 10 EPL réalisant la moitié de cet investissement, et le montant moyen des investissements s’élevant à 9 milliards d'euros.
Les emplois des EPL sont moins souvent à temps partiel que dans les entreprises des secteurs marchands et leurs salariés sont plus âgés que ceux des autres entreprises. Enfin, les ouvriers sont surreprésentés dans les EPL alors que les cadres sont sous-représentés.