Manie-t-on encore beaucoup d’espèces dans les régies des collectivités locales ?
G.R.Les Françaises et les Français, on le sait, se tournent de plus en plus vers les moyens de paiement dématérialisés pour leurs achats. La crise sanitaire a encore accentué le phénomène, avec la multiplication des achats en ligne et le relèvement du seuil pour la carte bancaire sans contact.
Depuis plusieurs années, la DGFiP accompagne donc les collectivités pour élargir la gamme des moyens de paiement acceptés dans leurs régies. Cela passe par l’installation de terminaux de paiement électronique et, de plus en plus, par des offres de paiement en ligne. Nous avons même développé notre propre solution de paiement à distance, appelée PayFip, que nous proposons gratuitement aux collectivités pour intégration à leur site Internet.
Cela étant, le paiement en espèces n’a pas disparu, par exemple pour les factures d’eau ou de cantine scolaire. Et même si, en nombre, ces demandes sont devenues très minoritaires, il n’est pas question de les ignorer dans la mesure où elles peuvent émaner de personnes qui ont des difficultés financières.